Sarkozorro défie la justice tchadienne
"J’irai chercher tous ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait" au Tchad a affirmé l
e président Sarkozy ce mardi 06 novembre 2007. Après avoir LIBERER le dimanche 04 novembre trois journalistes francais et 4 hôtesses de l’air ‘’impliqués’’ dans l’enlèvement des 103 enfants tchadiens ; Sarkozorro veut encore LIBERER DE FORCE les six bénévoles français de l'association L'Arche de Zoé.
"Ce n'est pas le président Sarkozy qui décidera", a immédiatement réagi le ministre tchadien de
" La justice se fera ici au Tchad. Il n'est pas question pour le moment que les juridictions tchadiennes se dessaisissent du dossier. Au contraire, les juridictions tchadiennes vont aller jusqu'au fond " a soutenu le président tchadien Idriss Deby Itno a cet effet. Puis de poursuivre, "Il ne s'agit pas de se mettre d'accord ou de ne pas se mettre d'accord. Il s'agit simplement de respecter la souveraineté d'un Etat, la justice d'un Etat". Mais au fait qu’a promis Sarko a Deby pourqu’il accepte de libérer les sept premiers inculpés?
Vu l'article 49-C de la convention judiciaire de 1976 qui lie le Tchad à
Cinq des six membres de l'Arche de Zoé ainsi que le pilote belge Jacques Wilmart ont été auditionnés mardi par le juge d'instruction tchadien.
Trois membres espagnols de l'équipage, un Belge et quatre Tchadiens sont toujours détenus aux côtés des six Français à NDjamena.
Ramata