Rupture de gaz domestique au Faso

Le gaz domestique est introuvable sur la place du marché. Femmes et hommes font la ronde de Ouagadougou à la recherche de ce combustible. Pour l'heure l'explication qui est donnée par la Société nationale Burkinabè d'hydrocarbure (SONABHY) par l'entremise de son directeur général Hubert Yaméogo est que le principal pourvoyeur qui est le Bénin à des problèmes. Cotonou ne serait pas en mesure de nous fournir en gaz en quantité suffisante. Pour des raisons de rupture de stock souligne M. Yaméogo sa société a été prise de cours par les partenaires Béninois. Une lettre datant du 3 août 2010 selon la même source émanant du ministère du Commerce du Bénin qui à la tutelle du port de Cotonou à fait part aux autorités de la nationale des hydrocarbures de son incapacité de ravitailler le Burkina en gaz pendant u n moment. Les motifs invoqués sont les travaux qui sont entrain d'être exécuté dans ledit port. Des informations qui nous sont parvenues font état des vibrations que produisent les engins de construction mettant en difficulté la sphère du stockage du gaz butane. Au Bénin selon le correspondant de RFI sur place les populations subissent les mêmes calvaires. Ils sont résolus à préparer avec le bois de chauffe ou le charbon. Le port de Cotonou est le principal fournisseur du gaz indique la SONABHY cela après l'enclenchement de la ivoirienne qui avait jeté un froid entre les deux pays. Tout le besoin du Burkina tourne aux environs de 30000 tonnes en 2010. Lorsqu'on a constaté la pénurie au niveau du Bénin la SONABHY a fait envoyé des camions au Ghana et en Côte d'ivoire mais le Ghana est le point de ravitaillement ou tous les autres pays se sont tournés. Ainsi les choses sont devenues plus compliquées pour le Burkina. Pour l'instant le premier responsable de la SONABHY se refuse de se prononcer sur une éventuelle date de retour du Gaz au Burkina parce qu'il y a beaucoup de paramètre qu'il ne maîtrise pas. En entendant la population principalement les femmes sont abandonnées à elles mêmes. Elles se démènent comme elles peuvent à travers les moyens palliatifs pour assurer la cuisine journalière. Cette situation est devenue récurrente. Il y a moins de deux ans les Burkinabès avaient subis les mêmes calvaires avec la SONABHY. A quand la fin des ces pénuries répétés. La leçon des ces pénuries n'incline pas à la libéralisation de ce secteur ou au changement des responsables parce que dit-on l'usure rend inefficace. En 10 ans Hubert Yaméogo doit avoir fait ce qu'il peut. Merneptah Noufou Zougmoré



17/09/2010
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