La mémoire de Yitzhak Rabin appartient à toute la nation

"Treize années se sont écoulées depuis que le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin a été assassiné par un Juif extrémiste [le 4 novembre 1995]. Ce meurtre aurait dû être gravé dans nos mémoires comme un tournant décisif marquant notre moralité au niveau national. Le choc que chacun de nous a subi aurait dû devenir un événement déterminant partagé par l'ensemble de la nation", estime Reuven Rivlin, député et membre du Likoud, un parti de droite. Dans une tribune publiée par le quotidien Yediot Aharonot, Rivlin tient à signaler son "profond désaccord avec la politique qu'a menée Rabin [issu du Parti travailliste]", mais insiste sur le profond respect qu'il lui inspirait et qu'il lui inspire encore en tant que "combattant courageux et admirable dirigeant. Un homme qui a marqué l'histoire du service de l'Etat en Israël."

Ainsi, "la commémoration de sa mort ne doit plus être un privilège réservé aux partisans de la gauche et des accords d'Oslo [dont Rabin fut l'artisan et le signataire]. Comme moi, beaucoup de personnes souhaiteraient honorer la mémoire de Rabin, le grand dirigeant. Comme moi, beaucoup de personnes souhaiteraient se souvenir du choc qui nous a frappés et se remémorer la leçon à tirer de ce terrible meurtre. Il est temps de se poser honnêtement la question : qu'avons-nous réellement commémoré à l'occasion du treizième anniversaire de la mort de Rabin ?"



14/11/2008
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