La crâne du "parti de l'éléphant"

Après les arrangements consentis par Roch Marc Christian Kaboré à Gilbert Noël Ouédraogo consistant à céder à son parti quelques sièges au sein des structures de la CENI, le président de l'ADF/RDA a, dans une lettre datée du 15 décembre 2009, confirmé son appartenance à l'AMP, seule structure regroupant les partis de la majorité présidentielle. Seulement voilà. Gilbert continue d'entretenir une ambiguïté sur la question en faisant croire qu'il existerait une majorité présidentielle à laquelle il appartiendrait, tout à fait différente de la structure formelle dénommée Alliance pour la Majorité Présidentielle. C'est ce que l'on appelle vouloir le beurre et l'argent du beurre. Il est clair que l'AMP qui vient de se doter de textes organiques et dont le coordonnateur n'est autre que Simon Compaoré, vice-président du CDP depuis le dernier congrès entend exister comme une structure responsable avec une discipline interne. Manifestement, Gilbert cherche à contourner cette contrainte qui pourrait limiter sa marge de manœuvre. Mais alors, il faut choisir ! Les partis qui y sont savent pourquoi ils acceptent de s'aliéner. Mais quand on veut jouer au plus malin, on s'expose à des surprises pas toujours agréables. Pour avoir consenti les quelques strapontins de la CENI, Roch avait subi de nombreuses critiques des structures de son parti. Mais il parait que " le parti de l'éléphant " ne répond que du boss. Ça, tout le monde le savait. Mais malgré tout, comme le dit la chanson de Georges Ouédraogo : "boo yam nko fomenga".



01/02/2010
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