L'OMS se fâche dans l'affaire du lait frelaté
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De son côté, pour Jorgen Schlundt, directeur du département de la sécurité alimentaire de l'OMS, qui assistait à la conférence de presse, il ne faut pas se mettre à douter de tous les produits alimentaires chinois. "Mais il faut améliorer le système de sécurité, avec une transparence, du champ jusqu'à la table, et informer au moindre doute", a-t-il déclaré au magazine. Les questions de sécurité alimentaire, "en Chine comme dans d'autres pays, sont du ressort d'une dizaine d'administrations entre lesquelles il faut espérer plus de coopération", a-t-il précisé. Une question capitale reste en suspens : depuis combien de temps dure la contamination à la mélamine ? Il faudra encore un peu de temps pour le savoir, a-t-il lancé, en concluant par des encouragements à l'allaitement des bébés au sein.