Le point G, la chose la plus mal partagée du monde
Le
point G existe... mais pas chez toutes les femmes. Des chercheurs italiens ont
"photographié" le point du plaisir. L'équipe du docteur Emmanuele
Gannini, de l'Université de l'Aquila, a examiné par écographie 20 jeunes femmes
dont neuf déclaraient avoir des orgasmes vaginaux, et le reste pas. Chez les
premières, les chercheurs ont découvert une zone plus épaisse située dans la
paroi entre urètre et vagin, là-même où le gynécologue allemand Ernst
Gräfenberg affirmait qu'il se trouvait en 1944. Ce point concentre des corps
caverneux, des glandes et des terminaisons nerveuses qui utilisent le mécanisme
biochimique de l'excitation masculine.
"Pour la première fois, il est possible de déterminer de façon simple,
rapide et bon marché si une femme a ou non un point G", se félicite
Emmanuele Gannini dans le Journal of Sexual Medicine. L'étude ne fait
pas l'unanimité : ce point plus épais pourrait être une partie du
clitoris, estime quant à lui le docteur Tim Spector, du St Thomas Hospital de
Londres, cité par le New Scientist.
Claude Leblanc