Une étude falsifiée sur la nocivité des téléphones portables
En 2005 et 2008, des chercheurs de
l'université de Vienne avaient fait sensation en révélant que les champs
électromagnétiques générés par les antennes de téléphones portables pouvaient
causer des ruptures dans les brins d'ADN des cellules. Conséquence possible :
le cancer. Les pourfendeurs des antennes relais de téléphones portables
s'étaient empressés d'exploiter ces études.
Seul problème : les résultats utilisés par les chercheurs étaient faux.
Une technicienne de laboratoire les avait falsifiés, rapporte le magazine
allemand Der Spiegel.
Le coup est dur pour Franz Adlkofer, l'un des superviseurs des recherches.
Régulièrement cité par les médias, ce professeur munichois coordonnait
également l'étude européenne REFLEX, qui avait également conclu, en 2003, à la
nocivité des téléphones portables. Selon un autre spécialiste cité par Der
Spiegel, il n'a pas pu ne pas s'apercevoir que les données étaient
truquées.