Violences à Bobo : le directeur du Cenou rencontre les protagonistes
Le directeur général du Centre national des
œuvres universitaires (CENOU), Robert Sangaré, a rencontré ce 23 avril 2008,
les principales associations de l'Université de Bobo-Dioulasso. Il veut trouver
une solution aux violences survenues le 11 avril 2008 dernier sur le campus. Pour lui,
il n’est pas question de valider les résultats des élections des différents délégués sous pression. Il prévoit
faire appelle à des juristes afin de lever toutes équivoques et pour que
surtout cesse les guerres d’interprétations.
Pour être encore plus précis sur la façon de regler la crise qui sevit au campus,
Robert Sangaré a proposé trois
types de solutions. La première : entre étudiants, après la
reconnaissance de part et d’autre des fautes, se pardonner. C'est un réglement à l'amiable. Après le pardon viendra l’engagement écrit des différentes associations qui s'engagent à ne plus être à l’origine de violences sur le campus.
La
seconde : la gendarmerie situera les responsabilités. Elle transmettra ses
résultats au CENOU qui l'examinerait et décidera.
La troisième solution :
laisser la procédure judiciaire suivre son cours avec possibilité de
condamnation de ceux reconnus coupables d'actes de violence sur leurs
camarades.
Que
l’on soit victimes ou bourreaux, l’une ou l’autre solution a été approuvée. Néanmoins,
le directeur a condamné les violences. Sa
rencontre avec les différentes associations estudiantines (Aneb, Mefa, Unef,
Ceb, etc.) a révélé aussi l'existence d'une certaine culture de la violence et le manque de liberté
d'expression sur le campus.
Ramata