Odeur de Cigarettes au tribunal : Les autres protagonistes

 

Deux officiers de police ont un rôle plus ou moins trouble dans cette affaire. Il s'agit du Commissaire Commandant du SRPJ de Bobo-Dioulasso, dont les services ont arraisonné la cargaison prohibée. Sur la quantité des cartouches, le commissaire parle de 4000 pour une valeur de 9 000 000 F CFA. Or le trafiquant parle, lui, de 4600 cartouches qu'il estime à 11 millions de francs cfa. Où est passée la différence ? Cela fait quand même un joli pactole de 2 000 000 f cfa.
L'autre policier qui est cité dans cette affaire, c'est l'assistant Koné Tidiane, du commissariat de Konsa. Il n'aurait pas directement participé à l'opération, mais semble avoir trouvé une aubaine pour desserrer l'étau des poursuites autour de sa propre personne. Il aurait d'une certaine façon contribué à jeter de l'huile dans les rapports déjà exécrables entre la Substitut et son procureur. De cette façon, pense-t-il échapper aux nombreux dossiers qui sont instances au palais contre lui ? Il en résulte quand même que l'autorité morale du parquet sur ces éléments est entamée. Les présomptions de corruption, avérées ou fausses, entachent gravement la probité du parquet. La hiérarchie est évidemment interpellée. Des demandes d'explications sont données aux protagonistes de la crise. Il serait cependant d'une extrême importance que le nommé Casimir Tiéndrébéogo fut trouvé. Le procureur du Faso dit avoir recommandé à Aziz Sana de porter plainte. Il serait tout aussi indiqué que lui en fasse autant, comme dans l'affaire de l'enfant enlevée de Bouaké, où une dame prétend lui avoir remis une somme de 150 000 F Cfa.
Ces affaires et d'autres, comme celle pourtant sur la fraude de sucre, ne sont pas pour instaurer la sérénité et maintenir l'autorité du parquet sur les OPJ.

NAB



06/01/2010
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