Les sociétés de téléphonie mobile devraient arrêter l'arnaque !
Ces derniers temps, des défaillances sur les réseaux perturbent énormément les communications. Les réseaux sont instables. Il est difficile de joindre le correspondant. Il faut plusieurs tentatives avant d'y parvenir. Mais quand on a pu, après maints essais, joindre l'autre au bout du fil, la communication est naze. Si c'est pas lui qui ne vous entend pas, c'est vous qui avez des problèmes pour l'entendre. Des fois, à peine connectée, la communication se coupe d'elle-même. Il faut réessayer avec le même résultat. Presque toujours. Communiquer sur nos réseaux est devenu exécrable depuis plusieurs mois.
Les sociétés de téléphonie mobile ne semblent pas s'en inquiéter, puisqu'elles sont les grandes gagnantes de cette histoire. Elles ne perdent pas de l'argent, elles en gagnent bien au contraire. Lorsque la connexion est réalisée et qu'au bout de quelques secondes, elle est coupée par la défaillance du réseau, la minute entamée, mais non entièrement consommée, est considérée comme due et précomptée. Ce faisant, en dix tentatives de dix secondes, le client de Telecel, par exemple, va être précompté de près de
On doit espérer quand même que lorsque la défaillance incombe aux prestataires de service, que le client n'en pâtisse pas. Si par la faute du réseau, il n'est pas possible de communiquer, il est indécent d'appliquer la double peine au client et zéro peine au prestataire. La double peine dans ce cas-ci, c'est que le client ne peut pas communiquer, mais il doit payer quand même avec des pénalités. C'est comme si dans le commerce ordinaire, la vendeuse de riz, au coin de la rue, vous tend une assiette vide et tend l'autre main pour prendre l'argent. Est-ce que c'est possible ?
L'Etat et l'instance de régulation ne devraient pas autoriser ce privilège indu. Mais il faut sûrement aux consommateurs et à leurs associations de donner de la voix. Ce n'est pas acceptable. Mais le plus indécent dans l'affaire, c'est que incapables d'assurer un réseau de relative bonne qualité à la clientèle, les sociétés multiplient de nouvelles offres. Histoire sans doute de masquer la défaillance par l'avalanche de nouveaux services eux-mêmes indisponibles. Assurez-nous au moins un bon réseau pour communiquer. Ensuite vous pourrez nous offrir l'Internet et le reste. Mais d'abord, on veut communiquer à prix coûtant. NAB