Ecole de police, le directeur promet de restaurer la discipline

 Le commissaire de police Lazare Tarpaga a passé officiellement la main au commissaire Paul Sondo à la tête de l'école nationale de la police ce jeudi 8 septembre. Lazare Taparga a été débarqué le 30 septembre, suite à l'expédition punitive commise par les élèves assistants le 21 septembre dernier sur les populations de Gounghin. C'est désormais Paul Sondo qui assure les commandes de l'école de formation des policiers. Les deux commissaires sont revenus largement sur les événements du 21 septembre qui n'honorent pas le corps de la police. L'homme a promis de restaurer la morale et la discipline dans les rangs de ceux qui veulent faire carrière à la police. Ils ont tous demandé pardon à la population riveraine et à toutes les victimes. Lazare Taparga visiblement touché par ce qui s'est passé n'a pas reconnu ses élèves ce jour là. "Je ne suis pas fier de ces élèves en tant que directeur de cette école. J'ai honte et je ne les reconnais pas" déclare le directeur sortant de l'école. L'homme n'a pas eu la chance à la tête de cette école qu'il a dirigée seulement pendant 16 mois. C'est pour cela d'ailleurs qu'il a souhaité vivement beaucoup plus de chance au nouvel entrant, dans l'accomplissement de sa mission car dit-il "c'est dommage que les choses se terminent de cette façon" par la faute des brebis galeuses. Ces brebis galeuses qui étaient en divagation le 21 septembre dernier, Paul Sondo promet de les extirper de la troupe avec plus de moralisation et de discipline dans l'encadrement. Cet assainissement incombe beaucoup aux encadreurs. Il les a appelés d'ailleurs à plus de pondération et de rigueur dans la formation des forces de l'ordre qui doivent normalement se singulariser de la population civile par leur haute capacité de discernement. Chose qui a manqué à ces jeunes et qui les a poussé à s'en prendre à de pauvres citoyens civils. Le commissaire Sondo compte sur la collaboration de cette même population pour que les indisciplinés ne soient plus admis à la police. "Nous allons travailler à ce qu'il n' y ait pas de place pour un indiscipliné. Nous chercherons à savoir qui vient à la police, qu'est ce qu'il vient faire à la police. Nous nous basons sur le casier judiciaire et sur ce que la personne a posé comme acte, mais si le voisinage ne donne pas une certaine information, il est difficile pour l'administration de savoir ce qu'il fait." Moussa Zongo



18/10/2009
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