Copenhague accouche d'un accord non contraignant
Le sommet sur le climat de Copenhague s'est terminé par un accord. Selon Barack Obama, "une percée significative et sans précédent" avait été trouvée et servirait à lutter contre le changement climatique. "Le texte que nous avons n'est pas parfait, d'abord ce n'est pas un traité, même si nous demandons la transformation de cet accord en instrument juridique contraignant pour 2010", a déclaré Nicolas Sarkozy. Pour transformer cet accord en quelque chose de contraignant, Obama reconnaît que "cela va être très dur, et va prendre du temps". Toutefois, il admet que l'accord préliminaire aidera les différents pays à assumer leurs responsabilités qui entre autres est de laisser aux générations futures une planète plus propre. L'accord conclu entre les Etats-Unis, la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud inclut un moyen de vérifier les réductions de gaz à effet de serre. Cet accord entre ces pays contraignait chacun des pays à faire la liste des actions à prendre pour réduire les gaz à effet de serre. Selon Nicolas Sarkozy, tous les pays participants au sommet ont accepté de donner par écrit les chiffres précis concernant le taux qu'ils comptent atteindre en ce qui concerne la réduction d'émissions d'ici à 2015-2020. "Chaque pays s'engage à adapter sa législation nationale pour la rendre conforme aux engagements qu'il a pris par écrit", a précisé le président français.
Meles Zenawi, Premier ministre de l'Ethiopie, au nom du Groupe africain, a affirmé qu'un fonds de départ de 10 milliards de dollars par an pendant trois ans, de 2010 à 2012, devrait être créé pour résoudre les problèmes urgents d'adaptation et de mitigation dus aux changements climatiques. 40 % de ce fonds seront attribués à l'Afrique. Le sommet de Copenhague était censé trouver un accord supplantant le Protocole de Kyoto qui expire en 2012. Les 193 pays participant au sommet de Copenhague espéraient parvenir au moins à une déclaration politique, à défaut d'un texte juridiquement contraignant. La conclusion d'un accord légalement contraignant pourrait intervenir en décembre 2010 et ce lors d'une nouvelle conférence à Mexico. Mais bien auparavant, la chancelière allemande Angela Merkel organisera une conférence à Bonn.
Meles Zenawi, Premier ministre de l'Ethiopie, au nom du Groupe africain, a affirmé qu'un fonds de départ de 10 milliards de dollars par an pendant trois ans, de 2010 à 2012, devrait être créé pour résoudre les problèmes urgents d'adaptation et de mitigation dus aux changements climatiques. 40 % de ce fonds seront attribués à l'Afrique. Le sommet de Copenhague était censé trouver un accord supplantant le Protocole de Kyoto qui expire en 2012. Les 193 pays participant au sommet de Copenhague espéraient parvenir au moins à une déclaration politique, à défaut d'un texte juridiquement contraignant. La conclusion d'un accord légalement contraignant pourrait intervenir en décembre 2010 et ce lors d'une nouvelle conférence à Mexico. Mais bien auparavant, la chancelière allemande Angela Merkel organisera une conférence à Bonn.