Crise au barreau Querelle d'ego?

Y a mam la woto! Empruntons la formule du Gandaogo national pour illustrer la querelle des robes noires. Crime de lèse majesté. Peu importe les formules. La réalité est simple. Baadhio a manqué de considération pour ses devanciers, en ne les traitant pas conformément à leur titre et rang. La rentrée du barreau qui célèbre de surcroît à l'occasion ses 20 ans, c'est d'abord une affaire d'avocats. C'est l'histoire de ses hommes et femmes qui ont fait la profession de leurs mains. C'est une histoire vivante où les acteurs d'hier sont encore là aujourd'hui. Ils sont les témoins de l'histoire mais bof! Tout s'est passé comme si cette histoire est chose négligeable et les hommes qui l'incarnent, du NEANT. Hey Baadhio, man sougri ya, les choses ne se passent pas comme ça. Quand des ainés disent qu'on leur a manqué du respect, on leur demande pardon. Quitte à s'expliquer après! D'où vient que l'on veuille réagir à tout propos en invoquant le droit. Les valeurs, ça transcende le droit. Elles en sont le fondement. La jurisprudence coutumière, celle qui découle de nos traditions africaines ne dit pas autre chose. Il faut le savoir et s'y soumettre. Cela dit, même impertinent, Baadhio reste le petit frère. L'autodafé, ce n'est pas une sanction à réserver à un petit frère. Pour le reste, il y aura toujours une solution. Surtout quand on a la chance d'avoir des aînés de cette qualité.



12/03/2011
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