Casse à Bobo, l’heure n’est pas au dédommagement

Les personnes privées qui ont subit des dommages lors de la marche de protestation contre la vie chère le 20 et 21 février 2008 à Bobo-Dioulasso doivent encore attendre car pour le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mathieu Bêbrigda Ouédraogo l'heure n'est pas aux dédommagements mais à l'évaluation des dégâts, à la recherche de leurs auteurs et surtout au rétablissement de l'ordre public.

le gouverneur a  fait le bilan ce 26 février 2008 sur les manifestations du 20 février dernier.  Humainement, il y a eu plusieurs blessés dont un évacué à Ouagadougou pour des soins. La police a affirmé avoir interpellé 111 personnes dont 89 déférés en prison, 20 relaxés et deux (2) encore dans les locaux  de la police pour interrogatoire. La gendarmerie, elle, a interpellé 160 manifestants dont 94 été libérés parce que mineurs. Certaines des personnes arrêtées l'ont été grâce à des images de caméra vidéo.  

De nombreux édifices publics ont été détruits : mairie, monuments, stations d'essence, feux tricolores etc. Selon le gouverneur,  la réhabilitation des feux tricolores coûterait  75 millions de FCFA.

Ramata



28/02/2008
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