Al-Qaida perd la bataille du Net

 Cibles de cyberattaques intensives, trois sites de propagande d'Al-Qaida ne fonctionnent plus depuis quelques jours avant le 11 septembre dernier. C'est la première fois qu'ils restent inactifs aussi longtemps, note le quotidien britannique The Guardian. Les forums Al-Ekhlas, Al-Buraq et Al-Firdaws sont tous trois liés à Al-Fajr, la branche médias du réseau islamiste. Un quatrième site de l'organisation, Al-Hesbah, continue de fonctionner mais, de l'avis de plusieurs experts, les services secrets saoudiens s'en serviraient pour surveiller et piéger des djihadistes.
Habituellement, les quatre sites diffusent des clips faisant l'apologie des "martyrs" en Irak ou en Afghanistan ainsi que des déclarations d'Oussama Ben Laden et son bras droit Ayman Al-Zawahiri, mais servent également de forums de discussion.
Les problèmes rencontrés par ces sites alimentent diverses théories. Une première fait état d'une opération conjointe des services secrets américains et britanniques étant donné l'ampleur et la précision des attaques, qui sont néanmoins illégales. Une autre thèse met en cause des groupes chiites en cyberlutte contre leurs rivaux sunnites. Enfin, d'autres supposent qu'il s'agit d'une action délibérée des sympathisants d'Al-Qaida, craignant d'être découverts par leurs ennemis à travers les forums.                                                                                                                                                                                            Crise financière oblige, la Banque centrale de Biélorussie a récemment demandé au Fonds monétaire international (FMI) un prêt de 2 milliards de dollars pour faire face aux menaces qui pèsent sur le rouble et le système bancaire biélorusses. Un appel à l'aide d'autant plus remarqué que la Biélorussie du président Alexandre Loukachenko avait rompu les contacts avec ce pilier du système financier mondial en 2004, rappelle le quotidien moscovite Kommersant. Minsk a déjà obtenu l'accord de la Russie, son partenaire privilégié, pour un prêt d'un montant équivalent. Mais ces fonds ne sont toujours pas débloqués. Les négociations de Minsk avec le FMI visent à accélérer celles avec Moscou, d'après Kommersant. Ce "revirement" de la Biélorussie pourrait également s'appliquer à l'Europe : l'ancienne république soviétique, très critiquée pour son régime autoritaire, est prête à négocier un nouvel accord commercial avec l'Union européenne.



30/10/2008
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