A défaut de Ouali, on s'en prend à sa compagne
En 2004, les Burkinabè découvrent celle que le chef d'Etat major de la gendarmerie, le colonel Mamadou Traoré, a appelé "La première dame", car dit-il, si le coup d'Etat que projetait de faire le capitaine Luther Diapagri Ouali avait réussi, c'est certainement à elle qu'il aurait rendu les hommages. Cette femme, c'est Mariam Sory, compagne du capitaine Ouali depuis 2002. Dans la journée du mardi 16 octobre 2007, Mariam a été arrêtée aux environs de midi et conduite par un homme en civil, probablement un gendarme au groupement départemental de la gendarmerie de Ouagadougou sur demande du Capitaine Ali Traoré de la gendarmerie. Et c'est vers 18h, ce même jour, que le procureur militaire Bagoro lui signifiera qu'elle a été convoquée pour "question judiciaire ". Et aux environs de 19h, elle a été conduite à
Depuis l'évasion du capitaine Ouali en mai 2007 de la prison civile de Ouagadougou, bon nombre de gradés craignant de perdre leur poste n'arrêtent pas de la questionner afin de savoir où Ouali se trouve. Son téléphone est sur écoute. Des sources affirment que ces gradés pensent que c'est Mariam Sory qui aurait financé l'évasion de Ouali d'autant plus que le capitaine qui a purgé 4 ans de prison sur les 10 dont il a écopé se rendait chez elle à chacune de ses sorties. A l'annonce de l'évasion de Ouali, bon nombre de personnes ont cru que le capitaine avait été tué. Maintenant, la certitude est là. Ouali est vivant. Le ministre béninois de
Onadja, l'un des condamnés pour la même tentative de putsch, mais gracié, est aussi à présent dans le collimateur de la justice. Il a été aperçu non loin de
Mariam
Ramata