48h de grève contre la vie chère : les syndicats satisfaits
Pour les syndicats, la grève de 48h a atteint parfois des taux de participation de 100% dans certaines structures de Bobo-dioulasso, Banfora et Ouagadougou.
Dans les services publics et parapublics, les syndicats affirment que le taux varie entre 70 et 90%.
Ainsi, on a constaté, la fermeture de structures bancaires, financières, scolaires et universitaires.
Les syndicats se sont dits satisfaits de ces deux jours de grève surtout que l'ordre et la discipline ont régné. Ils ont promis changer de méthodes de lutte si le gouvernement ne fait rien d’ici là.
Intervenant au journal de télévisé du mercredi 09 avril à la TNB, le président du mois et porte-parole des syndicats, Laurent Ouédraogo, a eu du mal très souvent à défendre le dossier de lutte contre la vie. Face à certaines questions du journaliste, il a soutenu qu’il ne s’était préparé (sic). S’agissant du ministre Bougouma, représentant le gouvernement, il a soutenu que les Burkinabè doivent faire le tour de la ville pour rechercher les boutiques où l’on trouve le riz. Dans ces dires, lui-même affirme qu’il ne sait que le riz manque à Ouaga. Or le riz manque par endroit ou s’il existe, il est hors de prix, environ 20 mille f CFA. Le ministre oublie que pour cause de vie chère, les Burkinabè pauvres ne peuvent remplir leur réservoir d’essence pour le seul but de chercher le riz dans la ville. Pourquoi le gouvernement n’a pas publié sur toute l’étendue du territoire bien avant la grève, bien avant les émeutes du 21 et 27 février la liste des boutiques où les Burkinabè peuvent trouver le riz ?
Ramata