Adama sagnon avec son appel, tient à la suspension du journal

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A propos de l'article sur la condamnation du journal L'Evénement
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Le Tribunal a condamné à 2 mois de prison avec sursis et 600 000 f cfa d'amende Germain Bitiou Nama et Newton Ahmed Barry. Le journal devra publier le verdict dans L'Observateur paalga, Le Pays et Sidwaya. Le frère cadet du président Blaise Compaoré reproche aux journalistes d'avoir attenté à son honneur et à sa dignité. Le dossier mis en cause est intitulé " Affaire Norbert Zongo. Ainsi donc, c'est lui. Jusqu'à présent, on pensait à lui sans oser le nommer, RSF vient de franchir le pas "

Le procureur du Faso, Adama Sagnon, estime que la sentence prononcée contre L'Evénement est trop peu punitive pour le journal. Il a donc fait appel.

Le procureur dans son réquisitoire lors du procès avait demandé que les premiers responsables de L'Evénement soient condamnés à trois (03) mois de prison avec sursis et à la suspension de journal pour six (06) mois.

Lors d'un entretien avec le procureur, il m'a affirmé que le procès a été une occasion pour lui de regler ses comptes avec le journaliste Newton Ahmed Barry car selon lui il "a une dent contre lui".

Adama sagnon avec son appel, tient à la suspension du journal.

Qu'est ce donc notre justice? Quelle vie et avenir pour les journalistes et les médias? Quid de la liberté d'expression et des médias?

On débat!!!!

merci
Ramses1

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C'st triste de la part d'un magistrat sensé rendre la justice au nom du peuple. Tout comme le journaliste qui doit parler au nom des sans voix, être le porte-parole de la société, le magistrat qu'il est doit s'efforcer de taire ses humeurs personnelles.

Aux journalistes du Burkina, je dirai de faire preuve de beaucoup plus de professionnalisme et de ne pas tomber dans le travers de vouloir utiliser leur plume pour régler des problèmes personnels. Cela les dessert à plus ou moins log terme.
Alors chère consoeur, beaucoup de courage et de lucidité également. Le journalisme engagé requiert beaucoup de plus de précautions car on n'a pas le bénéfice des "journalistes" acquis" qui, eux, bénéficient d'une protection tant qu''ils font ce qui leur est intimé. Alors que notre opinion publique africaine est bien lente à réagir. Mais cela ne signifie pas qu'il faut se décourager. C'est le petit nombre de journalistes engagés qui explique cette atonie de l'opinion publique africaine, ajouté à la faible circulation de l'information critique dans nos pays. Nos confrères sénégalais et l'intelligentsia de Dakar en sait qualque chose avec la réélection de Wade. C'est un combat de longue haleine pour lequel, il faut de la persévérance.
Ciao !!!

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je pense que si le journal venait a etre fermé ns aurons enfin la lumiere sur l'affaire Norbert Zongo car a moins que ns soyons un peuple mouton ns devons faire un soulevement populaire car c'est le seul journal au BF sur qui ns pouvons compter pour voire surgir la lumiere sur la dite affaire.Quant aux confreres dites leur de ne pas avoir peur de la prison car bon nombre de leader ont fait la prison.Ns comptons sur eux avoir lumiere sur l'affaire NORBERT ZONGO

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