Comment Carla a choisi Nicolas
"Si une femme confiait à une amie : 'Je veux un homme doté de la bombe atomique', elle provoquerait immédiatement un gloussement de rire, suivi de commentaires peu amènes sur les têtes de missile de ses ex-respectifs." Le ton est donné, et Massimo Gramellini poursuit dans son billet quotidien de La Stampa. "Mais, lorsque Carla Bruni a prononcé cette phrase mémorable, aucun de ses amis présents n'a pris cela pour une métaphore : la connaissant, ils ont immédiatement compris qu'il fallait au contraire la prendre à la lettre." "Elle tentait donc de mettre la main au collet d'un des neuf chefs d'Etat qui, dans le monde, possèdent la faculté de faire sauter le monde. Pardon, un des huit parce que George W. Bush n'a pas encore fini de lire le mode d'emploi. En excluant, pour des raisons esthétiques, les Asiatiques (ils n'aiment pas les femmes-cintres) et Gordon Brown (les femmes-cintres n'aiment pas les bouledogues) restaient Poutine et Sarkozy." "Poutine n'était pas un si mauvais choix, poursuit Gramellini, mais il était hors-jeu pour les climatologues : l'impact entre deux icebergs tels que l'ours russe et la reine des abeilles turinoise aurait déclenché une catastrophe naturelle. C'est donc Sarkozy !", qui a remporté le morceau.