Exclusivite : Newton Ahmed Barry parle
Newton Ahmed : "Je suis ahuri par la violence de certains de nos journalistes"
NAB le 2007-09-27 à 19:03:12
Quoi dire d'autres. Je suis en même temps la victime et celui à qui ont fait porter tous les pêcher d'Israël.
Je suis cependant ahuri de la violence de certains de nos journalistes. Parce que même si on veut accabler quelqu'un, il faut au moins prendre le temps de bien vérifier et d'avoir des preuves solides de la faute. A supposer que j'ai voulu gruger mon ami, est-ce pour autant que je dois être traité de la sorte par la police togolaise et par des journalistes burkinabè, qui ne se sont jamais inquiétés pour ma vie. Je pouvais mourir, ce serait tant pis pour moi! Dans quel pays sommes nous. Dans un pays digne de ce nom, la loi et l'éthique sont faites pour protéger, aussi et surtout, ceux qui sont considérés comme fautif. C'est d'ailleurs le sens de notre combat.
Quand nous nous sommes insurgés contre ce qui a été fait à David, au conseil par les militaires du conseil, ce n'est pas parce que nous pensions qu'il avait raison ou tord. Nous l'avons fait, parce que quelque soit son statut, on doit lui appliquer le droit.
Et nous avons régulièrement du défendre nos anciens bourreaux, qui tombés en disgrâce, n'ont personne d'autre qui puisse les défendre que nous. Bref! Et puis, est-ce qu'on peut vouloir gruger quelqu'un et l'appeler pour lui dire que j'arrive chez toi, attend moi?
Mais enfin! Comme l'a écrit l'Opinion, un autre de ces journaux, "je dois goûter voir, ce que je fais subir à François Compaoré". Je n'ai pas vu directement le rapport, mais le message a le mérite de la clarté...