Actes de vandalisme sur le site de Loropéni
Un drame s'est produit dans le site de Loropéni. Une dame qui se trouvait dans cette forêt a été surprise par un incendie et y a trouvé la mort. Autour des ruines récemment classées dans le patrimoine mondial de l'Unesco, une zone tampon a été délimitée pour répondre à un souci de sécurisation du site, mais aussi pour la préservation de l'écologie. Si les ruines ont pu traverser le temps, c'est sans doute aussi grâce à la forêt qui lui servait de bouclier. Malheureusement, depuis un certain temps, des menaces graves pèsent sur le site. Avec l'incendie qui vient de s'y déclarer en ce mois de décembre, cela fait quatre fois que la ceinture forestière est dévorée par les flammes. Si le site est important pour le pays comme on le dit dans les discours, cela doit se constater à travers des dispositions pertinentes de protection. La sécurité du site n'incombe quand même pas à l'Unesco ! Il ne faut pas croire que par ce qu'il est classé patrimoine mondial, il faut tout attendre de l'organisation internationale. On ne peut vouloir en tirer une fierté (d'ailleurs légitime) et se contenter d'aller se coucher le ventre en l'air pour jouir du repos du juste ! Non, ce n'est pas responsable. La dame qui a perdu la vie dans l'incendie se trouve être l'épouse du chef gan du village d'Obiré. Elle était enceinte. Très éprouvé, le chef a tenté lui-même de mettre fin à ses jours. C'est grâce à l'intervention de l'autorité administrative que cet autre drame a pu être provisoirement évité.