30% des postes aux femmes dans les sphères de décisions
Selon la commission ad hoc sur les quotas mis en place par l’Assemblée nationale un quota de 30% est nécessaire pour permettre aux femmes à s'engager dans les postes de responsabilité.
C'est également un taux intermédiaire entre la situation actuelle de représentation des femmes dans les sphères de décision et la parité pour laquelle le Burkina Faso s'est engagé. ces 30% correspondent au taux fixé par le forum national de juin 2006 sur la représentation des femmes dans les sphères de décision.
Selon la commission, l'adoption de cette loi répond aux engagements pris par le Burkina Faso dans la lutte pour la promotion de la femme. Depuis la conférence de Béijing en 1995, le Burkina Faso a ratifié certains instruments juridiques tels que la convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF) et la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples relative au droit de la femme en Afrique (CADHP/DFA).
L'instauration du quota n'est nullement une faveur accordée à qui que ce soit, c'est la réparation d'une injustice séculaire a affirmé la commission.
Pour accompagner la mise en œuvre de cette loi, la commission propose une scolarisation massive des filles, l'octroi de crédits aux femmes, un soutien matériel et financier pour les femmes qui veulent s'engager en politique et la lutte contre les tares sociaux qui entravent la participation de la femme à la vie politique.
Ramata