AFRIQUE • Sale temps pour les journalistes

 

Au premier décembre 2008, vingt-trois journalistes de l'Afrique subsaharienne étaient derrière les barreaux dont les deux tiers étaient détenus sans inculpation, selon le rapport annuel du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) implanté à New York. C'est le cas du Sénégal, de la république démocratique du Congo (RDC), de la Côte-d'Ivoire, du Gabon et du Niger, où deux journalistes poursuivis pour diffamation ont été dernièrement arrêtés.

"Subversion, divulgation de secrets d'Etat et actes contre les intérêts nationaux sont les accusations les plus communément utilisés pour emprisonner des journalistes", précise le journal sénégalais Sud Quotidien. Il ajoute que l'Erythrée, l'Ethiopie et la Gambie vont bien au-delà puisque les journalistes qui y sont détenus le sont sans aucune accusation formelle. La situation est particulièrement dramatique en Erythrée où quatre journalistes sont détenus dans des lieux secrets depuis plusieurs années, sans qu'aucune information ne filtre sur leur état de santé.


02/02/2009
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