Quand à 78 ans, San Antoine Hien hurle sa détresse

Il est fatigué le vieux lobi répondant au nom de Hien San Antoine, ancien combattant, libéré en 1962 de l'armée française, revenu au pays pour le servir au lendemain de l'indépendance. Quand on aime son pays qu'on a servi avec amour et patriotisme, on ne peut pas comprendre tant d'indifférence devant la détresse d'un compatriote. Atteinte de troubles mentaux, la fille de M. Hien qui exerçait comme fille de salle dans une formation sanitaire s'est vue contrainte de rejoindre la famille. Plusieurs séjours à l'hôpital de Gaoua ne lui ont pas permis de recouvrer la santé. Malgré la situation préoccupante de sa fille, on a procédé à l'arrêt de son mandatement. Il a fallu que son père élève la voix pour que les services des finances exigent la tenue du conseil de santé. Seulement, l'avis de ce conseil selon M. Hien traîne depuis au niveau de son terroir ou elle avait été affectée justement à cause de sa santé. Alors ce qu'il ne comprend pas c'est cette administration emmurée dans le bureaucratisme au point d'ignorer l'extrême détresse des administrés. N'y a-t-il pas une autorité dans le Poni capable de voler au secours de la famille Hien ?



03/10/2009
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