Marche contre la vie, un numéro vert pour identifier les meneurs

Les ministres Clément Sawadogo de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Jean-Baptiste Compaoré de l'Economie et des Finances et Asssane Sawadogo de la Sécurité ont rencontré le 21 février les opérateurs économiques de Bobo-Dioulasso pour discuter des violentes manifestations qui ont lieu dans la ville dans la journée du 20 février dernier.

Pour dénoncer les meneurs, le ministre Assane Sawadogo a assuré de l’existence d’un numéro vert 1010. Il servira à toute personne pour donner des informations permettant d'identifier les meneurs.

Aucune structure n’a revendiqué la marche. Certains opérateurs économiques et les autres acteurs du monde économique de Bobo ont assuré n’avoir pas été informés d’une quelconque marche. D’autres ont affirmé avoir été informés. Toutefois, ils ont accusé des personnes ne vivant pas à Bobo d’être à l’origine.

Ouahigouya a été également le théâtre de bataille entre des marcheurs contre la vie chère et les forces de l’ordre le 20 février. Làbas également les autorités sont à la recherche des organisateurs de la marche. Ces autorités auccusent les commerçants refusant de s’acquitter des taxes d'avoir ont récupéré la marche pour régler les comptes.  

Selon le maire de cette ville  Abdoulaye Sougouri et le responsable du grand marché de Ouahigouya, Ouédraogo Ali, la marche a été illégale. Les mécontents avaient seulement le droit d'observer une ville morte.

Les représentations du gouvernement ont informé les Bobolais avoir pris des dispositions pour faire revenir l’ordre. Ils ont dit travailler à empêcher que ces troubles se propager dans d’autres villes.

A Bobo, suite aux manifestations du 20, près d’une centaine de personnes ont été interpellées. Ils ont également appelé la population à plus de retenue.

Selon le ministre de l’économie, l’augmentation des prix de produits de première nécessité ne sont pas liées aux hausses des taxes douanières et des impôts. La hausse touche la quasi totalité des pays ouest africain. Le ministre soutient que l'Etat n'a pas relevé les taxes douanières. Il n’y a aucune nouvelle taxe douanière, encore moins de patente qui ait été décidée tout comme  aucune taxe et aucun impôt n’ont connu d’augmentation au Burkina Faso. «De ce fait, il n’ y a aucune récrimination en la matière par rapport à des actes que le gouvernement a posés. Il y a une hausse des prix certes, mais que le gouvernement lui-même travaille à endiguer et il est à pied d’œuvre pour cela. Des instructions ont même été données aux ministres compétents afin que des solutions puissent être envisagées dans ce sens» a-t-il renchéri.

Ramata



24/02/2008
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