"L'opposition a depuis toujours exigé un statut"

  A la faveur de la crise consécutive à l'assassinat du journaliste Norbert Zongo et sur recommandation du collège de sages mis en place à la suite de la pression populaire, des reformes institutionnelles et politiques ont été entreprises en 2000. Parmi ces reformes figuraient en bonne place le statut de l'opposition et le choix de son chef de file. La loi a été voté en avril 2000 et promulgué en juillet de la même année, mais il n y a pas eu de décret d'application. Ali Lankoandé, le président sortant du PDP/ PS dit souhaiter, depuis, la première législature de la IV République un statut de l'opposition. Lequel aurait dû revenir à sa famille politique. D'abord avec la CNPP/PSD, puis avec le PDP et même avec le PDP/PS. En 2000 la loi sur le statut de l'opposition est votée, mais n'a pas été immédiatement mise en application. On a tergiversé jusqu'au coup de force à l'ADF/RDA qui a vu Gilbert Ouédraogo éjecté Hermann Yaméogo. Gilbert Ouédraogo s'en sort avec 10 députés et avec le sigle ADF/RDA qui le met en pole position pour occuper le poste de chef de l'opposition. Un poste qu'il abandonnera quelques mois après pour aller soutenir la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle de 2005. MNZ



18/10/2009
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